Imaginez : vous venez de terminer votre campagne annuelle de levée de fonds ou de souligner un don important effectué à l’aide de votre plateforme de don planifié. Soudain, vous déchantez : vous venez de vous rendre compte qu’un donateur n’est pas celui qu’il semble être, peut-être en raison de circonstances inattendues ou d’actions passées. Alors que vous tentez de saisir les subtilités liées aux donateurs indignes et que vous vous demandez sérieusement si vous devriez retourner le don, vous vous trouvez à regretter de ne pas avoir procédé à une vérification diligente plus exhaustive. Quelles étapes devriez-vous suivre pour vous extirper de cette situation délicate?
Collectes de fonds : un subtil équilibre à trouver
Les organismes de bienfaisance jouent un rôle crucial dans le tissu social canadien en venant en aide aux gens qui en ont le plus besoin. En tant que piliers de soutien, ils s’assurent que les besoins essentiels d’innombrables personnes et collectivités sont satisfaits. Qu’il s’agisse de banques alimentaires, de refuges pour sans-abri ou de gardes parascolaires, les organismes de bienfaisance offrent des services vitaux dont dépendent de nombreuses personnes. Toutefois, la noble mission de ces organismes repose sur un subtil équilibre : collecter des fonds tout en protégeant leur réputation.
Le besoin d’argent est une constante pour les organismes de bienfaisance. Les acteurs du secteur sans but lucratif doivent sans cesse composer avec des budgets serrés. L’obtention de dons stratégiques et le développement de relations au moyen de dons planifiés leur sont indispensables pour poursuivre leur travail important. Néanmoins, lorsqu’ils cherchent à lever des fonds, ils doivent procéder à une vérification diligente afin de protéger leurs intérêts. Cet équilibre est primordial pour leur permettre d’éviter les controverses qui pourraient provenir de leur association avec des donateurs indignes et d’échapper à l’éventuelle nécessité de retourner des dons.
Dans les dernières années, certains organismes de bienfaisance se sont retrouvés malgré eux au centre de l’attention à la suite de controverses entourant certains donateurs, les obligeant à se pencher sur la question complexe du retour de dons. Bien que la marche à suivre puisse paraître plutôt simple, la réalité est toute autre : le processus est truffé de subtilités juridiques et fiscales qui demandent une grande attention, car les retours de dons qui ne sont pas faits dans les règles peuvent menacer l’existence même d’un organisme.
Questions administratives et de réputation
Retourner un don ne consiste pas seulement à rendre l’argent; cela implique de suivre un processus décisionnel multidimensionnel qui peut avoir des répercussions considérables sur l’organisme et ses dirigeants. D’un point de vue juridique, une fois le don reçu, il devrait être utilisé typiquement pour remplir la mission de l’organisme de bienfaisance. En règle générale, la politique publiée par l’Agence du revenu du Canada n’est pas d’une grande utilité; il est préférable d’obtenir des conseils juridiques et fiscaux avant d’amorcer un retour de don.
Plusieurs facteurs peuvent entraîner le retour d’un don, qu’il s’agisse de problèmes quant à l’identité du donateur, de déclarations fausses ou trompeuses ou de la violation d’un contrat. Chaque scénario doit s’accompagner d’une approche adaptée afin d’assurer la conformité et de limiter les dommages. Tout retour de don qui n’est pas effectué dans les règles peut avoir de graves répercussions sur l’organisme en question, notamment la potentielle imposition de sanctions à son encontre, la suspension de sa capacité à émettre des reçus à des fins fiscales, voire la perte de son statut d’organisme de bienfaisance enregistré.
Pour les donateurs, le retour de dons ne se résume pas à une simple restitution financière. L’annulation de reçus à des fins fiscales et une atteinte éventuelle à la réputation sont des enjeux de taille. Quant aux organismes de bienfaisance, le fardeau administratif dont ils doivent s’acquitter comprend la révision de leurs états financiers, de leurs registres et, potentiellement, de leurs politiques organisationnelles.
Comment les organismes de bienfaisance peuvent-ils donc éviter de se retrouver dans des manchettes défavorables? En agissant de manière proactive, par exemple en instaurant un processus de vérification diligente, en s’assurant que leurs clauses contractuelles sont claires et en mettant en place des politiques d’acceptation de dons solides. Il est également essentiel de maintenir une communication ouverte avec les donateurs et de se doter de stratégies de gestion de crise.
C’est là que nous intervenons. Notre savoir-faire réside dans les conseils juridiques précis et la planification stratégique que nous offrons aux organismes de bienfaisance afin de leur permettre de répondre à ces questions épineuses. Nous vous aidons à comprendre les problèmes potentiels et vous fournissons les outils nécessaires pour les éviter. Qu’il s’agisse de rédiger des politiques pour protéger votre organisation ou de fournir des conseils sur des retours de dons complexes à des donateurs hostiles, nous vous épaulons tout au long du processus de manière à ce que vous soyez en mesure de garder le cap sur votre mission de bienfaisance, sans avoir à gérer les défis liés à des donateurs indignes.
Laissez-nous vous aider à atténuer les risques et à vous consacrer à ce qui compte vraiment : la mission que vous vous êtes donnée de faire la différence.