Publication
La Cour suprême du Canada tranche : les cadres ne pourront se syndiquer au Québec
Le 19 avril dernier, la Cour suprême du Canada a rendu une décision fort attendue en matière de syndicalisation des cadres.
Canada | Publication | 20 avril 2020 - 16 h HE
Tout comme la crise de la COVID 19, le soutien consenti aux employeurs par le gouvernement fédéral évolue avec le temps. La subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) compte parmi les plus récentes mesures annoncées. Les modalités de cette subvention ont été précisées au moment de l’adoption, le 11 avril, d’un projet de loi.
Nous avons analysé les précisions apportées à la SSUC ici et avons cru utile de vous présenter ci dessous une brève récapitulation des modalités à ce jour du programme de SSUC :
o Pour être admissible à l’égard de la période d’admissibilité 1 (du 15 mars au 11 avril), l’employeur doit avoir enregistré une baisse de 15 % de ses revenus. L’employeur peut calculer cette baisse en comparant ses revenus de mars 2020 :
a) à ses revenus de mars 2019; ou
b) à la moyenne de ses revenus de janvier et de février 2020
o Pour être admissible à l’égard de la période d’admissibilité 2 (12 avril au 9 mai), l’employeur doit avoir enregistré une baisse de 30 % de ses revenus. Cette baisse :
a) est présumée si l’employeur était admissible à la SSUC pour la période d’admissibilité 1; ou
b) peut être calculée en comparant les revenus d’avril 2020 :
i. aux revenus d’avril 2019 ou
ii. à la moyenne de ses revenus de janvier et de février 2020
o Pour être admissible à l’égard de la période d’admissibilité 3 (10 mai au 6 juin), l’employeur doit avoir enregistré une baisse de 30 % de ses revenus. Cette baisse :
a) est présumée si l’employeur était admissible à la SSUC pour la période d’admissibilité 2; ou
b) peut être calculée en comparant les revenus de mai 2020 :
i. aux revenus de mai 2019 ou
ii. à la moyenne de ses revenus de janvier et de février 2020
Par exemple, si un employé gagnait 1 000 $ avant la crise et que l’employeur le rappelle au travail pendant la période de demande et lui verse un salaire hebdomadaire de 800 $, l’employeur aura droit à une SSUC de 750 $ par semaine pour le salaire de cet employé. Ce montant est calculé comme suit :
a) 75 % du montant hebdomadaire réellement versé à l’employé pendant la crise, soit 600 $ (800 $ x 0,75)
b) 75 % de la rémunération hebdomadaire de l’employé avant la crise, soit 750 $ (1000 $ x 0,75). Ce montant est inférieur à 100 % du montant hebdomadaire réellement versé à l’employé pendant la période de demande (soit 800 $). Par conséquent, le montant moindre dont il est question au point b) s’établit à 750 $
L’employeur a droit à une SSUC égale au plus élevé des montants prévus au point a) et au point b). Le montant applicable au point b) (750 $) est plus élevé que le montant calculé au point a) (600 $). Ainsi, aux termes de la SSUC, l’employeur se voit rembourser 750 $ sur les 800 $ qu’il a réellement versés à l’employé au cours de chaque semaine de la période de demande.
Le calcul de la SSUC pour les employés ayant un lien de dépendance avec l’employeur diffère légèrement.
Suivre de près l’évolution de la situation
Le gouvernement devrait mettre en ligne les formulaires de demande de SSUC au cours des prochaines semaines. Tout comme les autres prestations fédérales actuellement offertes aux employeurs, la SSUC est appelée à être modifiée et peaufinée avec le temps. Pour un sommaire des prestations relatives à la COVID 19 à l’intention des employeurs canadiens, voir notre Guide sur les programmes d'aide gouvernementale au Canada.
Publication
Le 19 avril dernier, la Cour suprême du Canada a rendu une décision fort attendue en matière de syndicalisation des cadres.
Publication
Le budget 2024 propose d’élargir la portée de certains pouvoirs permettant à l’ARC de demander des renseignements aux contribuables tout en prévoyant de nouvelles conséquences pour les contribuables contrevenants.
Publication
L'impôt minimum de remplacement (IMR) est un impôt sur le revenu additionnel prévu dans la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) (la « Loi ») auquel sont assujettis les particuliers et certaines fiducies qui pourraient autrement avoir recours à certaines déductions et exemptions et à certains crédits pour réduire leur impôt sur le revenu fédéral canadien régulier.
Abonnez-vous et restez à l’affût des nouvelles juridiques, informations et événements les plus récents...
© Norton Rose Fulbright LLP 2023